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• 1797; lat. labrum « lèvre »1 ♦ Poisson comestible (perciformes) à dentition double et lèvres épaisses, qui vit dans les eaux peu profondes des côtes rocheuses. ⇒ tourd, vieille.2 ♦ (1817) Zool. Lèvre supérieure des insectes.labren. m. ENTOM Lèvre supérieure des insectes.————————labren. m. ICHTYOL Gros poisson (genres Labrus et Bodianus) des côtes rocheuses, aux lèvres épaisses et à la forte denture. Syn. cour. vieille.I.⇒LABRE1, subst. masc.Poisson marin à dentition double et lèvres épaisses, aux couleurs vives (en particulier le mâle), comestible mais peu estimé, vivant dans les eaux peu profondes des côtes rocheuses. Synon. perroquet ou tanche de mer, vieille de mer. Les labres ont des dents pharyngiennes bien remarquables; il y a en haut deux os et en bas un seul, formant des plaques qui broyent et qui sont garnies de dents hémisphériques (CUVIER, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 186). On trouve dans la rade un grand nombre de poissons bons à manger, tels que raies, balistes (...) labres, perches (FREYCINET, Voy. terres austr., 1815, p. 336).♦ Labre(-)coquette, labre(-)vieille. Labre vieille ou Vieille commune (...), appelée aussi Vieille verte (COUPIN, Animaux de nos pays, 1909, p. 203).— ICHTYOL. Poisson de la famille des Labridés (v. -idé) à squelette entièrement ossifié et dont les nageoires ont des rayons rigides et pointus ressemblant à des épines. Chez les Labres ou Vieilles les mâles matures se parent de teintes bleues qui les différencient des livrées rougeâtres des femelles ou des juvéniles (Zool., t. 3, 1972, p. 1111 [Encyclop. de la Pléiade]).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. [1754 ds BL.-W.3-5] 1797 « poisson » (GATTEL). Empr. au lat. des naturalistes Labrus (1738, ARTEDI, Ichthyologia part. V, p. 34), tiré du lat. labrum « lèvre », parce que le labre est un poisson aux lèvres épaisses. Fréq. abs. littér. : 15.
II.⇒LABRE2, subst. masc.ZOOLOGIEI. — Pièce squelettique impaire située en avant de la bouche des insectes et analogue à une lèvre supérieure. La tête se prolonge en avant par une pièce impaire, articulée, le labre ou lèvre supérieure qui n'est pas un appendice; il recouvre la bouche (Zool., t. 2, 1963, p. 492 [Encyclop. de la Pléiade]).II. — Bord externe d'une coquille univalve chez les mollusques. (Dict. XIXe et XXe s.).— En partic. Protubérance de la face orale bordant postérieurement le péristome des oursins irréguliers. Le péristome très en avant devient labié et excentrique; il est bordé postérieurement par le labre (Zool., t. 3, 1972, p. 130 [Encyclop. de la Pléiade]).Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1817 zool. (LATREILLE ds CUVIER Règne animal t. 3, p. 128). Empr. au lat. labrum « lèvre ».
1. labre [labʀ] n. m.ÉTYM. 1797; du lat. sc. labrus (1738), de labrum « lèvre ».❖♦ Poisson acanthoptérygien (Labridés) comestible, à dentition double et lèvres épaisses (appelé aussi vieille, tourd, perroquet ou tanche de mer, crahotte, vras), qui vit dans les eaux peu profondes des côtes rocheuses et se nourrit de crustacés, de mollusques. || La chair du labre est peu estimée. — REM. Ce nom est employé surtout sur la côte méditerranéenne. Sur les côtes Atlantique et de la Manche, on dit plutôt vieille.➪ tableau Noms de poissons.❖HOM. 2. Labre.————————2. labre [labʀ] n. m.ÉTYM. 1817; lat. labrum « lèvre ».❖b Chez les Mollusques, Bordure externe de l'ouverture allant de la suture à la base de la columelle.❖HOM. 1. Labre.
Encyclopédie Universelle. 2012.